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L'essentiel sur les freins restrictifs buccaux

fannyaladenise

Dernière mise à jour : 10 déc. 2024



Nous avons tous un #freindelangue mais pour certains, il peut être restrictif et/ou accompagné de frein de lèvre et/ou de joue.


- Pourquoi ? C’est un manque d’involution de cellules entre la langue et la mâchoire pendant les 2 premiers mois de grossesse.

C’est à dire qu’au départ notre #langue est attachée à notre #mâchoire inférieure puis des cellules meurent afin d’offrir à notre langue toute la mobilité nécessaire à sa fonction. Restera un frenelum avec une élasticité et une longueur suffisante.

Si trop de cellules restent, notre frein va devenir trop court, pas assez élastique, trop en avant etc, et limiter la mobilité de la langue et entre autre la gêner pour se mettre au palais ( sa position physiologique).


- Quelles sont les conséquences de cette restriction ?

Cette mobilité est très importante pour parler bien sûr mais pas que !!


Pour déglutir, téter, respirer, assurer une bonne croissance de notre crâne, stimuler notre nerf vague et nous aider nous apaiser, dormir….

Surtout qu’un #freinrestrictif peut s’accompagner de tension des #fascias, d’une #hypersensoralité, de retard dans l’intégration des réflexes archaïques, de douleurs, de troubles du sommeil... etc.


Du coup, chez bébé en premier lieu nous pouvons trouver :

- difficultés dans l’#allaitement ou bien la succion au biberon : crevasses chez maman ou bien douleurs, petite prise de poids, frustration au sein, lenteur de la tétée, fatigue...

- moins de mise des objets à la bouche,

- tensions physiques, douleurs : postures en extension ou bien en virgule rendant beaucoup de positions inconfortables ( cosy notamment )

- mauvais #sommeil : difficultés à s’endormir, dort la bouche ouverte, apnées du sommeil, cauchemars, besoin de la tétine pour dormir ou du pouce ou du sein ;

- besoin de téter, d’être bercé pour pouvoir se détendre...


Puis en grandissant peuvent s’ajouter :

- difficulté à la diversification alimentaire : sélectivité des goûts, réflexe nauséeux très présent, pas de plaisir à manger,

- caries,

- problèmes d’articulation,

- manque de croissance du palais : pas assez de place pour les dents du haut, mal occlusion dentaires, problèmes de mâchoires, alignement dentaire qui ne tient pas ;

- #bruxisme, ronflements, apnées du sommeil ;

- hypertrophie et amygdales, rhinites et otite chronique, asthme…

- problèmes posturaux : scoliose … ;

- fatigue chronique, difficultés à se lever le matin,

- douleurs : cervicalgies, migraines, lombalgies etc.


Chez l’adulte aussi !


Bien sûr tous ces symptômes ne sont pas uniquement dus à un problème de frein restrictif buccal, il convient de faire faire ce qu’on appelle « un diagnostic différentiel ».

C’est le rôle de votre médecin. A noté, un problème de fonction de votre langue sans frein restricitif peut déclancher les mêmes symptômes.

Que faire ?


Consultez des professionnels formés afin qu’ils puissent évaluer la gêne provoquée par ce frein de langue restrictif ainsi que ce qui peut aller avec :

- mobilité, posture et aspect de la langue, fermeture de la bouche etc,

- tensions faciales, musculaires structurelles et ou émotionnelles de tout le corps, posture du corps, liberté des nerfs crâniens,

- intégration des réflexes archaïques,

- sensorialité buccale mais aussi de tout le corps,

- allaitement ou bien tétée au biberon : comment est la succion ? La déglutition ?


Suivre une prise en charge pluridisciplinaire en fonction de vos besoins avec si besoin et au moment juste une frénectomie pour libérer toute la mobilité de la langue, de la lèvre et des joues.


De mon côté, je vous accompagne à libérer les tensiosn sui vous gênent qu'elles soient d'origine structurelle et/ou émotionnelle!


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